2. L'art comme logos

Logos désigne l’art de parler (dialogos)

On étudie deux formes d’arts différente : les Ready-made de Duchamp et les Fac-similés de Warhol.

On s’éloigne de la conception naturelle de l’art et de l’artiste en nous tournant vers l’art contemporain.





Est-il légitime de dire que tout peut être œuvre d’art, même le « n’importe quoi » ?






L’artiste parvient de créer quelque chose qui ne lui vient de rien. Dans ce sens, nous ne comprenons pas tout ce que l’artiste nous montre. Il faudrait avoir une explication pour répondre à la question.

L’art n’est pas fixe : il se renouvelle perpétuellement

Le spectateur décide du sens et du contenu de l’œuvre : il devient créateur de l’œuvre finie. L’artiste n’impose pas une perception mais l’oriente.




Chez Warhol, il y a un lien avec la société marchande, le discours publicitaire : un discours creux qui tente de montrer autre chose que la réalité qu'elle désigne.

> L'emballage du savon ne montre pas le savon, puisqu'il n'y a pas de savon mais un imaginaire autour du produit. Warhol ne représente que l'emballage, et non pas lui savon lui même

Le but de Warhol est de montrer que tout ce monde tourné à la marchandise et à la publicité, est un leurre, une illusion : c'est vide, ceux.

Ici, l'oeuvre d'art ne fait pas l'art. C'est le choix provocateur qui fait l'oeuvre. La démarche, la proposition faite par l'artiste fait l'oeuvre d'art.

Nietzsche : "L'Homme n'est plus artiste, il est devenu oeuvre d'art. Ici se pétrit l'argile le plus noble, se sculpte le marbre le plus précieux : l'Homme lui-même".