Denis de Rougemont : « Aimer au sens de la passion c’est le contraire de vivre. C’est un appauvrissement de m’être, une ascèse* sans au-delà, une impuissance à aimer le présent sans l’imaginer comme absent, une fuite sans fin de la possession. »
*Ascèse = vie austère, remplie de sacrifice.
La passion marque l’instant où le désir ponctuel passager prend le dessus sur tous les autres désirs.
Par exemple, le désir ponctuel de boire devient une passion lorsque le simple plaisir de voir devient une passion : l’alcoolisme.
Individu passionné est dépendant de sa passion au point de ne plus vivre normalement.
N’a-t-elle pas une dimension plus heureuse ? N’est-elle pas une force, un élan sans lequel nous ne pourrions pas nous dépasser et nous réaliser ? Existe-t-il des passions heureuses ?